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Les coulisses de mon voyage mouvementée vers la Martinique

Il faut que je vous raconte mon périple pour arriver en Martinique

Cette année, nous sommes partis avant la fin des vacances scolaires pour assister au mariage d’un membre de notre famille en Martinique. Bien que cela n’ait pas plu à l’école lorsque nous leur avons annoncé notre départ anticipé, nous considérons qu’un mariage est une raison valable pour prendre cette décision, en tenant compte de nos capacités financières.

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La veille du départ, mon conjoint a consulté la météo et une onde tropicale était annoncée. Comme je n’aime pas particulièrement prendre l’avion, imaginez mon stress déjà avant le départ. Malgré cela, nous sommes arrivés à l’aéroport en avance (j’ai déjà raté un avion par le passé, alors depuis, j’essaie toujours d’arriver en avance). L’enregistrement s’est bien passé, et nous avons même eu le temps de faire une pause chez Starbucks pour prendre un petit déjeuner avant d’embarquer.

L’embarquement a eu lieu une heure avant le décollage. Cependant, une fois l’embarquement terminé, nous avons dû attendre plus de deux heures avant de décoller. Heureusement, le début du vol s’est bien déroulé, avec peu de turbulences, mais nos enfants étaient surexcités.

Au bout de deux heures de vol, le commandant de bord a fait une annonce importante : nous devions atterrir en Guadeloupe en raison de la fermeture de l’aéroport de Fort-de-France en Martinique. L’onde tropicale s’était transformée en vigilance rouge cyclone ! Étrangement, il semble que la compagnie aérienne était déjà au courant de la fermeture de l’aéroport avant notre décollage… Nous nous sommes demandé pourquoi ils nous avaient fait partir dans de telles conditions.

Après cette annonce, il n’y a pas eu de panique, les gens se sont regardés sans rien dire. Avec le recul, nous n’avions de toute façon pas le choix et devions accepter la situation. Cependant, nous avons essayé d’obtenir des informations auprès du personnel de bord pour savoir où nous allions dormir, quand nous pourrions repartir, etc. Malheureusement, même eux ne savaient pas ce qui allait se passer une fois arrivés à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.

Le vol s’est poursuivi assez paisiblement, malgré quelques turbulences à proximité de la Guadeloupe. Une fois que nous avons atterri, il n’y avait aucun personnel pour nous accueillir. Nous avons dû attendre plus d’une heure avant que l’avion soit tracté jusqu’à un terminal, puis nous avons été autorisés à sortir dans l’aéroport. La seule information que nous avons reçue était : « Vous devez récupérer vos bagages et vous diriger vers la pharmacie pour obtenir la suite des informations. » Mais personne ne connaissait la Guadeloupe (du moins, la plupart d’entre nous, car notre destination initiale était la Martinique) !

Une fois sortis de l’avion, nous avons récupéré nos valises à l’aide de chariots et nous avons attendu, encore et encore, dans le hall de l’aéroport. Mes plus grandes craintes étaient alors de savoir où nous allions dormir et comment je pourrais conserver les médicaments de mon fils. Pour ceux qui me suivent depuis le début, mon fils aîné est atteint d’une maladie rare et nécessite des traitements quotidiens, dont des injections qui coûtent une fortune. De plus, ces injections doivent être conservées au frais. Nous avions pris une glacière avec des blocs de glace pour maintenir les médicaments au frais pendant le vol, mais les blocs de glace avaient bien fondu pendant le trajet et n’étaient plus aussi efficaces. Nous étions 300 passagers et tous cherchaient une solution pour ne pas avoir à dormir dans l’aéroport.

Mon conjoint a pris les devants et a expliqué notre situation à une personne de l’aéroport. Suite à cela, on nous a fourni un bloc de glace à mettre dans notre glacière, puis nous avons été parmi les premiers à sortir de l’aéroport pour monter dans un bus qui nous conduirait à l’hôtel.

L’hôtel se trouvait à une bonne demi-heure de l’aéroport, et ce trajet en bus nous a permis d’admirer les paysages de la Guadeloupe. À notre arrivée à l’hôtel, nous n’avions pas de chariot pour transporter nos 7 valises à l’intérieur. Les enfants ont dû nous aider à les transporter. Nous avons été accueillis par la responsable de l’hôtel qui nous a demandé de nous rendre dans une salle en attendant que tout le monde descende du bus. Ensuite, elle nous a donné les informations dont elle disposait : nous passerions la nuit à l’hôtel avec un dîner ce soir et un petit-déjeuner demain matin, puis rendez-vous à 9h pour repartir à l’aéroport (sauf changement de dernière minute). Cela nous a quand même rassurés de savoir que nous ne passerions pas la nuit à l’aéroport.

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L’hôtel était vraiment bien, la chambre était propre et confortable, le dîner sous forme de buffet était très satisfaisant, et le petit-déjeuner continental était parfait pour bien commencer la journée.

Quant aux médicaments (d’une valeur de 3000 euros – merci au système de santé français qui prend en charge une partie des frais), nous les avons laissés à l’accueil, dans le réfrigérateur de l’hôtel, juste après avoir administré l’injection à mon fils. Sur le moment, je n’ai même pas vérifié si les médicaments étaient endommagés… Ce n’est que le lendemain que j’ai pensé à vérifier. Et Dieu merci, il n’y avait aucun problème avec les médicaments.

Le lendemain, nous nous sommes rendus au point de rendez-vous, qui n’avait pas changé. Évidemment, beaucoup de personnes attendaient pour prendre un bus. Aucune organisation n’était mise en place… C’était chacun pour soi ! Mon conjoint a de nouveau pris les devants et a demandé quelle organisation était prévue. On lui a répondu « rien », qu’il fallait simplement attendre le bus. Il a insisté en soulignant l’importance de donner la priorité aux personnes âgées, aux personnes handicapées et aux familles avec enfants. La personne s’est trouvée décontenancée et a finalement admis qu’aucune mesure n’avait été mise en place pour le moment. Quelques minutes plus tard, la responsable de l’hôtel est sortie et a demandé aux passagers de laisser monter en priorité les personnes âgées, les personnes handicapées et les familles dans le bus (comme par hasard).

Nous nous sommes débrouillés comme nous le pouvions pour monter dans le premier bus qui est arrivé à l’hôtel, en jonglant avec nos 7 valises. Une fois arrivés à l’aéroport, nous avons dû prendre des chariots pour nous enregistrer. C’est à ce moment-là que nous avons découvert l’heure de notre vol pour la Martinique.

Le vol était prévu à 13h50 et nous sommes arrivés à 9h30. Nous étions très déçus de constater qu’aucun repas n’était prévu pour le déjeuner. Pour les adultes, ce n’était pas très grave, mais pour les enfants et les personnes vulnérables, c’était plutôt problématique. Nous avons donc acheté des sandwichs à l’aéroport (pour un total de 50 euros) afin de manger rapidement.

L’attente a été longue, mais nous sommes finalement montés à bord de l’avion. Le commandant de bord nous a présenté son équipage, et parmi les noms prononcés, nous avons entendu le nom « Macabre ». Oui, vous avez bien lu, une personne de l’équipage s’appelait réellement « Macabre ». J’ai regardé autour de moi et d’autres passagers ont également entendu ce nom. Certains ont ri, tandis que d’autres hésitaient même à sortir de l’avion !

Heureusement, le vol s’est bien passé et nous avons finalement atterri en Martinique ! Après toutes les péripéties que nous avons traversées, nous étions soulagés d’être enfin arrivés à destination.

Dieu merci !!

Et voilà, c’était mon périple mouvementé pour arriver en Martinique ! Avez-vous déjà vécu des situations similaires lors de vos voyages ? Partagez vos expériences dans les commentaires ci-dessous ! Je serais ravie de lire vos histoires et d’interagir avec vous. N’hésitez pas à laisser un commentaire et à vous abonner à mon blog « première fois maman » pour ne manquer aucun de mes récits et conseils passionnants. À bientôt !

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