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Comment vivre le confinement sans culpabilité ?

La culpabilité peut se manifester de différentes manières. SI certains essaient de s’occuper toute la journée pour passer le temps, pour d’autres, le confinement n’est pas un moment facile à vivre. Entre la baisse de morale, l’isolement et le manque de motivation, la dépression commence à montrer le bout de son nez. Certaines personnes ne peuvent pas survivre sans contact social et les contraintes engendrées par le télétravail n’arrangent pas du tout les choses. Un nouveau sentiment survient alors : la culpabilité.

Les manifestations de la culpabilité

Par Injonction ou par frustration 

La culpabilité peut résulter d’un sentiment de frustration ou de déception du fait que le confinement a été imposé et qu’il nous empêche de profiter du quotidien selon Patrick Ange Raoult, un psychologue clinicien et membre du  Syndicat national des psychologues. La culpabilité peut également avoir un lien avec le sens du devoir et des injonctions moraux. Cela peut s’agir de la productivité et de l’efficacité au travail ou encore d’un lien qui doit être maintenu avec des proches. La manifestation de la culpabilité se diversifie selon chaque personne. Cela peut-être du mal-être résultant de l’incapacité de travailler correctement et de maintenir la productivité tout en recevant un paiement.  

Par image héroïque ou par dette

Selon le psychologue, la culpabilité peut se transformer en pathologie. La culpabilité peut également survenir suite à sentiment de honte. La personne concernée pense ne pas être à la hauteur des attentes de sa famille, de son entourage, de son patron… Elle croit qu’elle n’a pas encore démontré ses réels potentiels, car elle se fie à l’image héroïque qu’elle s’est fixée.

Comment déculpabiliser ?

Quand la culpabilité se présente, l’on oublie que le bonheur existe et l’on oublie de l’apprécier. Comment s’en débarrasser ? Voici quelques conseils qui peuvent vous aider.

Honte et culpabilité : deux sentiments à ne pas confondre

La honte et la culpabilité sont deux sentiments distincts, mais qui peuvent envahir une personne en même temps. La honte nait quand on n’est pas conforme aux normes sociales ou quand on subit le poids du regard des autres. Le niveau de vie peut être source de honte ou encore son origine sociale. La culpabilité résulte des actes. L’on est coupable de ne pas avoir fait correctement notre travail par exemple. Ce qui n’a rien avoir avec la honte.

Il n’y a pas de confinement parfait

Nourrie par les réseaux sociaux, l’idée de réussir son confinement est devenue un objectif rempli de fantasmes. Rester à la maison n’exige pas de besoins supplémentaires. Les besoins de base sont largement suffisants et on ne vous demande rien de plus. Ce n’est pas parce que vous n’avez pas pratiqué cette recette de pain très populaire sur les réseaux sociaux que vous allez vous dire que vous n’avez pas réussi votre confinement. Il n’y a pas de confinement parfait. Chacun vit cette période du mieux qu’il peut. Il n’y a pas d’astuces pour un confinement réussi. Pourquoi vouloir faire quelque chose ? Ne rien faire c’est déjà largement suffisant. Autant en profiter pour se faire plaisir.

Accepter de ne pas être sur tous les fronts

Même si la vie de famille est complètement chamboulée, il est inutile de culpabiliser parce que vous n’avez pas le temps de vous mettre derrière les fourneaux pour confectionner de petits gâteaux pour le goûter de vos enfants. Vous avez du travail à finir mais vous n’êtes pas au bureau… finissez-les si vous avez le temps et l’envie mais surtout pas de stress. Le plus important c’est votre famille et vos enfants. Définissez les ordres de priorité et établissez un planning pour toute la famille. Cela vous permettra de départager les tâches et de vous concentrer sur votre travail. 

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